4 novembre 2011
la légende des chats de La Romieu
Angeline et La Légende des chats
En l'an de grâce 1338, dans un village de Gascogne appelé LA ROMIEU,
célèbre par sa belle collégiale édifiée depuis 20 ans, vivaient
heureux Vincent et Mariette. Il était bûcheron, et sa femme
l'accompagnait souvent dans la forêt pour faire les fagots. Ils
travaillaient dur, mais avec les volailles, le cochon, les légumes et
les fruits du jardin, la table était garnie. Ils étaient mariés depuis
3 ans, lorsque Mariette mit au monde une petite fille qu'ils appelèrent
Angéline. Hélas Vincent fût écrasé par un arbre qu'il abattait.
Mariette, inconsolable, se laissa dépérir et deux mois plus tard, elle
fût trouvée morte, tenant Angéline dans ses bras.
célèbre par sa belle collégiale édifiée depuis 20 ans, vivaient
heureux Vincent et Mariette. Il était bûcheron, et sa femme
l'accompagnait souvent dans la forêt pour faire les fagots. Ils
travaillaient dur, mais avec les volailles, le cochon, les légumes et
les fruits du jardin, la table était garnie. Ils étaient mariés depuis
3 ans, lorsque Mariette mit au monde une petite fille qu'ils appelèrent
Angéline. Hélas Vincent fût écrasé par un arbre qu'il abattait.
Mariette, inconsolable, se laissa dépérir et deux mois plus tard, elle
fût trouvée morte, tenant Angéline dans ses bras.
La petite fût recueillie par une voisine, et grandi avec ses enfants comme
leur soeur. Angéline montrait une grande attirance pour les chats. Il
y en avait toujours 2 ou 3 autour d'elle qui, la nuit, dormaient dans
son lit. Elle partageait souvent son écuelle avec eux.
Angéline au fil des ans, devenait une solide jeune fille qui aidait bien ses
parents adoptifs aux travaux des champs, toujours accompagnée de ses
chats. L'an 1342 et les 2 années suivantes, l'hiver fut rude, et le
printemps et l'été si pluvieux qu'il ne fut pas possible d'ensemencer
les champs. Il s'ensuivit une grande disette et malgré la distribution
par le seigneur Arnaud d'Aux des réserves de la Collégiale, les
habitants de LA ROMIEU n'eurent bientôt plus rien à se mettre sous la
dent. Ils pensèrent alors aux chats, si nombreux dans le village, et
en firent de la gibelotte.
parents adoptifs aux travaux des champs, toujours accompagnée de ses
chats. L'an 1342 et les 2 années suivantes, l'hiver fut rude, et le
printemps et l'été si pluvieux qu'il ne fut pas possible d'ensemencer
les champs. Il s'ensuivit une grande disette et malgré la distribution
par le seigneur Arnaud d'Aux des réserves de la Collégiale, les
habitants de LA ROMIEU n'eurent bientôt plus rien à se mettre sous la
dent. Ils pensèrent alors aux chats, si nombreux dans le village, et
en firent de la gibelotte.
Les parents d'Angéline, sachant combien elle aimait les siens, acceptèrent
qu'elle garde un chat et une chatte, à condition de bien les cacher,
car les voisins ne demandaient qu'à leur tordre le cou. Angéline
enfermait donc le jour les 2 minous dans le grenier, et la nuit les
laissait sortir pour chasser. Mais la famine s'accentuait et beaucoup
de villageois mouraient. Angéline et ses parents subsistaient
péniblement, en récoltant des racines dans les bois, quelquefois des
champignons, mais c'était piètre pitance. Très amoindris, ils purent
néanmoins, surmonter cette triste période et des temps plus cléments
permirent enfin de récolter de quoi vivre.
qu'elle garde un chat et une chatte, à condition de bien les cacher,
car les voisins ne demandaient qu'à leur tordre le cou. Angéline
enfermait donc le jour les 2 minous dans le grenier, et la nuit les
laissait sortir pour chasser. Mais la famine s'accentuait et beaucoup
de villageois mouraient. Angéline et ses parents subsistaient
péniblement, en récoltant des racines dans les bois, quelquefois des
champignons, mais c'était piètre pitance. Très amoindris, ils purent
néanmoins, surmonter cette triste période et des temps plus cléments
permirent enfin de récolter de quoi vivre.
Mais à LA ROMIEU, où les chats avaient disparu, les rats avaient proliféré
au point de menacer les récoltes. Angéline, avec des précautions
infinies, avait pu cacher ses chats et ils avaient eu plusieurs
portées. C'était une vingtaine de greffiers qui s'ébattaient dans le
grenier. Heureusement, la maison était isolée;
au point de menacer les récoltes. Angéline, avec des précautions
infinies, avait pu cacher ses chats et ils avaient eu plusieurs
portées. C'était une vingtaine de greffiers qui s'ébattaient dans le
grenier. Heureusement, la maison était isolée;
Les villageois se lamentaient devant les dégâts causés par les rats. C'est
alors qu'Angéline annonça qu'elle allait lâcher une vingtaine de
chatons que les habitants pourraient adopter. Les rats disparurent
rapidement et c'est ainsi qu'Angéline sauva LA ROMIEU d'un nouveau
malheur.
alors qu'Angéline annonça qu'elle allait lâcher une vingtaine de
chatons que les habitants pourraient adopter. Les rats disparurent
rapidement et c'est ainsi qu'Angéline sauva LA ROMIEU d'un nouveau
malheur.
C'est en écoutant une grand-mère raconter à ses petits enfants la légende des chats d'Angéline, qu'un sculpteur Orléanais aujourd'hui décédé, Maurice SERREAU, eut l'idée de la faire revivre en déposant des sculptures de chats autour de la place.
un dernier regard sur le cloître, la Collégiale, les vergers (qui donneront de bons pruneaux)
le soleil se couche plus tôt il était l'heure de rentrer ce dimanche 30 octobre ...
je vous souhaite un bon Wee-kend et je vous laisse un petit moment;
j'ai un tas de choses a faire apres ce périple
La cure a été bénéfique pourvue que cela dure !
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